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> Cours Remise en Question > Chapitre 3

Chapitre 3 : Le courage de se rencontrer

“La réaction est issue d'une mémoire. La reconnexion est un choix.”

Il y a des décisions qu'on croit avoir prises librement… mais qui, avec un peu de recul, ressemblent plus à des réflexes qu'à de vrais choix.
On suit la logique, on répète ce qu'on a vu faire, on se cale sur ce qui semble raisonnable — sans toujours vérifier si ça nous correspond vraiment.

Ça ne se voit pas toujours. Ce sont des ajustements silencieux, des compromis qu'on fait presque sans s'en rendre compte.
On s'aligne sur l'extérieur… et petit à petit, on perd le fil de ce qui résonne à l'intérieur.

Il ne s'agit pas de rejeter tout ce qui vient de l'extérieur.
On peut être inspiré, guidé, touché par des idées ou des personnes. Ce n'est pas le problème.
Le vrai enjeu, c'est : est-ce que ça me parle vraiment ? Est-ce que ça a du sens pour moi, dans mon vécu, dans ma façon d'être au monde ?
Ou est-ce que je fais ça pour cocher une case, être à la hauteur, ou juste éviter le conflit ?

Ce tri-là ne se fait pas dans la tête. Il passe souvent par un ressenti simple :
une forme de cohérence. Une sensation d'accord.
Ou, à l'inverse, une subtile tension, une fatigue, une impression de se forcer.

Faire un choix conscient, c'est souvent commencer par s'arrêter une seconde.
Avant de dire oui. Avant de suivre la logique. Avant de rentrer dans le rôle.
C'est se poser une question très simple :

“Est-ce que ça me ressemble, ça ?”

Ce n'est pas toujours facile d'y répondre.
Parce que parfois, ce qui nous ressemble ne plaît pas aux autres.
Ou ne colle pas à ce qu'on avait prévu pour nous-mêmes.

Et c'est là que le courage entre en jeu.
Pas le courage de tout chambouler.
Mais celui de se tenir droit, même dans les petits choix.
Celui de dire “non” là où on aurait eu l'habitude de dire “oui”.
Celui de ne pas se justifier quand on sent que ce qu'on ressent est simplement juste.

Ce genre de courage est discret et profond
Mais c'est ce qui fait la différence entre une vie construite et une vie subie.

Chaque fois qu'on s'autorise à revenir à soi, même brièvement, on renforce un lien.
Un lien avec une forme de justesse. Pas toujours confortable, mais alignée.

Ce n'est pas un état figé. C'est un mouvement permanent :
observer, sentir, choisir. Encore. Et encore.

À méditer :

Si aucun masque ne t'était imposé, si aucun regard ne pesait sur toi…
Qu'est-ce que tu ferais autrement, ne serait-ce qu'un peu, dès aujourd'hui ?



Merci d'avoir suivi ce parcours jusqu'au bout ! C'est une belle étape ! Si tu souhaites aller plus loin, puisses-tu explorer les supers cours "S'aimer soi-même" et "Écouter la vie en soi" pour approfondir ta connexion intérieure. Prends le temps qu'il te faut pour continuer ce beau cheminement !

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